Les attaques de Bruxelles commises le 22 mars 2016 ont amené le gouvernement français à décider le renforcement des contrôles aux frontières ainsi que la mise en place de mesures de sécurité dans les aéroports, gares et transports en commun. Cela n’aura échappé à personne : la lutte antiterroriste fait partie des priorités politiques de la France depuis le 11 septembre 2001.
Les attaques terroristes de Paris de janvier ou novembre 2015 l’avaient déjà montré avec force.
Toutes les mesures prises suite à ces attentats peuvent, bien entendu, apparaître légitimes au regard de la gravité de la menace. Il n’empêche, de telles attaques sont l’occasion, une fois encore, de voir se diffuser la rhétorique de « l’Europe passoire » ou inefficace : l’Europe de la sécurité serait paralysée face à l’Europe des insécurités, notamment celle du terrorisme.
Avec l’arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek, le 18 mars, cette Europe des insécurités prend la forme d’une zone de non-droit située à une centaine de kilomètres de l’Hexagone, et décrite comme une couveuse à terroristes désireux d’anéantir la France.
Ce discours, qui connaît un succès médiatique incontestable, permet dès lors de justifier des mesures nationales destinées à combler de prétendues carences de l’Union européenne.
L’objectif de cet article n’est pas de dénoncer l’amnésie de certains et l’hypocrisie des autres, mais de mettre en exergue une forme de repli national bien plus insidieuse que l’euro-bashing, dont plusieurs hommes politiques font désormais leur fonds de commerce.
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