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jeudi 20 février 2020

Europol confirme son rôle de "poids lourd" de la sécurité



Après Frontex, securiteinterieure.fr continue à faire le tour des agences à travers leurs rapports "en bref".
En attendant le nouveau rapport d'activité d'Europol prévu prochainement, securiteinterieure.fr revient sur le dernier rapport "en bref" mis en ligne. A ce sujet, sa lecture fait ressortir son  rôle de "poids lourd" de la sécurité.

Voir à ce propos sur securiteinterieure.fr :




Europol voit son personnel augmenter sensiblement, passant de 1.065 personnes en 2017 à près de 1.300 en 2018.
L'office est essentiellement masculin, même si un tiers du personnel est composé par des femmes (dont sa directrice).
Son budget croît également, passant de 114 millions d'euros en 2017 à 138 millions d'euros en 2018.

L'unité mobile d'Europol (destinée à apporter un soutien de l'office sur place) est largement utilisée.
Elle est employée 370 fois en 2018 contre 84 fois en 2011.



Europol a produit 8266 rapports opérationnels dont 228 rapports d'analyse opérationnelle.
Dans ces rapports opérationnels, les "formes graves de criminalité" arrivent en tête (4636), suivies du terrorisme (1837) et de la cybercriminalité (1056), talonnée par le renseignement financier (1033).
Pour mémoire, le règlement de 2016 instituant Europol définit l'analyse opérationnelle comme " toutes les méthodes et techniques permettant de collecter, de stocker, de traiter et d'évaluer des informations en vue d'appuyer des enquêtes pénales".
Concernant les rapports d'analyse opérationnelle, on retrouve les formes graves de criminalité (119), la cybercriminalité (68) et l'antiterrorisme (32).


Par ailleurs, Europol a fourni un soutien à 1748 opérations (contre 695 en 2011).


Quant aux domaines visés, le terrorisme arrive en tête (620 soutiens), loin devant la cybercriminalité (257), le trafic de drogue (163), la criminalité financière (154) et les atteintes à la propriété intellectuelle (115).

Plus d'un million de messages ont été échangés via le système d'information de l'office, le SIENA.


Quant au nombre de dossiers (cas) initiés, ils s'élèvent à 77.000 en 2018 (contre 13.000 en 2011).


Pour ce qui est des domines visés par les messages échangés par le SIENA, ils concernent  :
  • les braquages : 16% 
  • le trafic de drogue : 14% 
  • la fraude : 13% 
  • le trafic de migrants : 11% 
  • le terrorisme : 10% 
Le nombre de messages s'est accru de manière significative entre 2017 (17.500) et 2018 (19.200). 

Quant au nombre de recherches au sein du système d'information d'Europol (EIS), la grande base de données à caractère personnel de l'office, il s'élève à 4 millions. Pour rappel, le Système d'information européen (SIE) est le système de référence concernant les infractions, leurs auteurs et autres données connexes. 

L'EIS contient 213.000 personnes (contre 43.000 en 2013) et 1,3 million d'objets (contre 183.000 personnes en 2013).

Plus de la moitié des objets figurant dans l'EIS concerne l'antiterrorisme (11% pour le trafic de drogue et 9,5% pour les affaires de braquage & vol aggravé).



La Plateforme d'experts Europol se décompose en 52 sous-plate-forme. 13.800 experts font partie de la communauté.
Pour mémoire, la Plateforme d'experts Europol (EPE) est une plate-forme collaborative en ligne, sécurisée, destinée aux spécialistes de plusieurs domaines de répression.

synthèse et traduction du texte par Pierre Berthelet alias securiteinterieure.fr



Et pour lire le rapport complet : 


Concernant une synthèse du rapport Frontex en bref, voir :


Par ailleurs, à lire quelques articles d'intérêt : 


A lire sur securiteinterieure.fr :


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